Toujours à reculons, je rédige les étapes 19 et 20 en retard.
Suite à mon voyage, j'ai 10 jours à rattraper!
Je récupère les mails que Serge m'avait envoyé au jour le jour ou presque, ainsi que les photos envoyées aussi sur d'autres mails, je regarde les dates et j'essaye de m'y retrouver.
Lorsque j'ai publié un article, j' ai un coup de main de Michèle Neuprez, la soeur de Serge pour la relecture et la compréhension logique et par son mari Armand (corrections orthographiques) mais ils m'accompagnaient aussi en voyage en Pays Baltes.
Donc un peu plus complexe cette année... et tout cela par mails interposés car je n'en n'ai pas profité pour déménager chez eux, bien que Michèle me propose assez souvent le souper.
Après la pause, en arrivant à Lestelle-Betharram, de nouveau un couple d'Italiens, la dame chargée comme une mule !
Comment va-t-elle monter le calvaire de BETHARRAM ?
Oui, on doit se taper une montée pas piquée des vers et ça à...13 h 30 sous un soleil de plomb ! Ensuite, au sommet il reste pour une heure de marche selon un panneau !
Demain ARUDY, je réserve, elle me demande pour elle aussi, c'est fait !
Demain, l' épicerie ouvre vers 8 h, j'irai chercher mon petit-déjeuner puis je me mettrai en route pour une petite d'une vingtaine de kilomètres !
Actuellement il est 20 h, tout le monde dort et moi j'écoute de la musique, mon corps commence à s'habituer à l'effort que je lui inflige, tout n'est que entraînement !
Et comme je ne suis pas un forçat de l'entraînement avant le départ... il me faut une quinzaine de jours pour être bien !
"Ce matin, il faut passer par l'épicerie qui fait aussi resto et bar- tabac pour avoir l'occasion de déjeuner ! Car, hier lundi, elle était fermée !... Nous sommes cinq : c'est l' affluence, le temps de servir et d'être à la caisse, nous restons une heure !...
Ensuite nous démarrons, mais après 100 mètres j' en ai déjà 40 d'avance ! Donc je leur dis au revoir !
Nous arrivons vers 15 h, il a fait une chaleur de "biesse" ( comme on dit à Liège!)... j'ai bu au moins 3 litres sur le chemin ! "
"La surface sur laquelle nous marchons est mixte, tantôt bitume, tantôt chemins blancs. Puis certaines fois des chemins heureusement pas trop longs avec des grosses pierres voire des escaliers !
Je ne suis pas médecin mais je suis presque certain qu' Emilia, la Réunionnaise a une tendinite de la patte d'oie! Car test : j'ai appuyé dessus, elle a sauté en l' air!
Demain, elles prendront le taxi pour rejoindre OLORON Ste Marie, tandis que le mari d'une des deux partira avec la petite Coréenne !
Suite à mon voyage, j'ai 10 jours à rattraper!
Je récupère les mails que Serge m'avait envoyé au jour le jour ou presque, ainsi que les photos envoyées aussi sur d'autres mails, je regarde les dates et j'essaye de m'y retrouver.
Lorsque j'ai publié un article, j' ai un coup de main de Michèle Neuprez, la soeur de Serge pour la relecture et la compréhension logique et par son mari Armand (corrections orthographiques) mais ils m'accompagnaient aussi en voyage en Pays Baltes.
Donc un peu plus complexe cette année... et tout cela par mails interposés car je n'en n'ai pas profité pour déménager chez eux, bien que Michèle me propose assez souvent le souper.
ETAPE 19 = LUNDI 15 mai = ASSON = 22 km
Résumé transmis par Serge
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| St Pé de Bigorre |
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| Le Gave |
"Hier j'avais reçu des explications de l'office des pèlerins et de mon logeur, elles semblaient un peu différentes mais il fallait suivre la rivière
"le Gave"donc cela paraissait assez plat !
"le Gave"donc cela paraissait assez plat !
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| paysage perdu dans le village d' OSSEN |
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| l'église fortifiée de Saint Pé |
Malheureusement, on effectue des travaux à Lourdes
et le départ est caché !
Aucun des deux ne me l'a dit et j'ai loupé le bon départ !
et le départ est caché !
Aucun des deux ne me l'a dit et j'ai loupé le bon départ !
J'ai d'abord suivi la rivière pendant une quinzaine de minutes en suivant des traces rouges et blanches mais ce n'étaient pas les bonnes ! Résultat, après 1 h30 de marche, je me suis retrouvé à OSSEN !
Petit village magnifique dans les collines mais perdu au milieu de nulle part, comme le vieux (moi) d'ailleurs !
Évidemment comme souvent la providence vient à moi ! Une dame, à qui je demande le chemin, me confirme que je pars à l'opposé ! Que puis-je faire ? Retourner à Lourdes ??!!!
"Je vais travailler, vous pouvez monter" me dit la dame ! Elle m'a ramené sur l'entrée de la ville et m'a indiqué St Pé de Bigore mais j'avais fait 2 km en 1 h 45 ! Ensuite, tout s'est bien passé !
J'ai rattrapé un couple puis, pendant la pause de midi, j'ai retrouvé une Réunionnaise qui avait logé avec moi au "grenier St Jean" il y a 3 jours, mais qui prenait un jour de congé ! Et elle était devant moi !! Bizarre cette affaire !
C'est simple, me dit elle, j'ai pris le bus jusqu'à Lourdes et j'ai redémarré aujourd'hui ! Elle a très mal aux genoux ! Elle verra pour la suite !
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| Lestelle-Betharam avec au-dessus le calvaire |
Après la pause, en arrivant à Lestelle-Betharram, de nouveau un couple d'Italiens, la dame chargée comme une mule !
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| "Miss Koréa " |
Oui, on doit se taper une montée pas piquée des vers et ça à...13 h 30 sous un soleil de plomb ! Ensuite, au sommet il reste pour une heure de marche selon un panneau !
Et là !! Non pas une miss Japan (ref : "sergio-compostelle 2015)
... mais une miss Koréa ! Toute jeune!
... mais une miss Koréa ! Toute jeune!
Un dialogue de fou s'installe, on parle de tout et nous allons au même gîte, premier jour pour elle, elle passera par St Jean-pied-de-Port pour rallier Santiago!
Petit souci qui n'en est pas un, elle n'a pas réservé !
Petit souci qui n'en est pas un, elle n'a pas réservé !
Mais la responsable donne deux matelas pour mettre à terre.
Evidemment, en gentleman que je suis, je lui cède mon lit ! Bienvenue Miss Koréa !
Lundi, l'épicerie et le resto du coin sont fermés, on le savait, donc je me suis acheté une boîte de cassoulet, hier au market de Lourdes !
La petite " jaune " ne savait pas: dans ma grande bonté je partage.
La Réunionnaise donne du fromage et des amandes, quoi de mieux ?
C'est comme ça que j' aime le chemin, c'est unique on ne se connaît pas 3 h avant,on ne parle pas la même langue mais on se comprend, on se sourit, on est bien !
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| "...quelle bête!" Non Sergio n'ira pas traire pour le petit-déj |
Demain, l' épicerie ouvre vers 8 h, j'irai chercher mon petit-déjeuner puis je me mettrai en route pour une petite d'une vingtaine de kilomètres !
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| un beau pont , paysage paisible |
Actuellement il est 20 h, tout le monde dort et moi j'écoute de la musique, mon corps commence à s'habituer à l'effort que je lui inflige, tout n'est que entraînement !
Et comme je ne suis pas un forçat de l'entraînement avant le départ... il me faut une quinzaine de jours pour être bien !
A partir de demain, ce sera mon Chouchou qui reprendra l' écriture du blog, après une semaine dans les pays Baltes !
A bientôt, je vous aime mes amis ! "
Sergio
A bientôt, je vous aime mes amis ! "
Sergio
---------------------mis à jour le 17 mai midi-----------------------------------------------------
ETAPE 20 =MARDI 16 mai = ARUDY= 19 km
Dernier résumé par Serge, à qui j'ai demandé une dernière aide!
En effet il m'était difficile de concevoir l'article du jour (prendre des notes puis rédiger, plus toute la mise en page et les photos ce qui me prend en général plus d' 1 heure voire 2 heures. Même si j'étais rentrée à la maison, trop de choses à faire, du retard à rattraper, des visites et courses pour ma maman "Mamouche" qui vient d'avoir 86 ans. En plus d'un retard de 9 articles pour le blog !
Je ne suis pas un robot et de nature, malgré tout, un peu lente et "chipote"... ça fait 61 ans que ça dure, difficile de changer même si bien souvent je m'efforce !
"Ce matin, il faut passer par l'épicerie qui fait aussi resto et bar- tabac pour avoir l'occasion de déjeuner ! Car, hier lundi, elle était fermée !... Nous sommes cinq : c'est l' affluence, le temps de servir et d'être à la caisse, nous restons une heure !... 
Ensuite nous démarrons, mais après 100 mètres j' en ai déjà 40 d'avance ! Donc je leur dis au revoir !
Mais à BRUGE, je me bois un café et ils ne passeront pas par le centre !
Je redémarre donc et surprise en arrivant à MIGAFET, la petite Coréenne est là, manifestement elle aussi en a marre de marcher si lentement !
La raison est simple dans le groupe, les deux dames ne sont pas en bon état !
A deux nous allons marcher en décalé bien sûr, mais je l'aiderai car sans parler le français il est bien difficile de trouver le gîte !
Nous arrivons vers 15 h, il a fait une chaleur de "biesse" ( comme on dit à Liège!)... j'ai bu au moins 3 litres sur le chemin ! " |
| ARUDY |
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| l'église d' Arudy |
Une heure après mon arrivée au gîte, les deux dames sont là ! Déjà !?
"Nous avons été obligées de prendre une voiture" me disent-elles !
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| l'ancien lavoir |
Je ne suis pas médecin mais je suis presque certain qu' Emilia, la Réunionnaise a une tendinite de la patte d'oie! Car test : j'ai appuyé dessus, elle a sauté en l' air!
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| le bénitier des "cagots" * Eglise de Ste Colome |
Moi,demain je pars dans une autre direction, je descends sur BIELLE et je vais passer par le col de Marie Blanque à 1055 mètres d'altitude et aller jusqu'à SARRANCE !
C'est au moins 28 km mais comme ça j'évite une pointe pas très utile à faire et je pourrai gagner quelques kilomètres .
Voilà pour l'instant ,je ne sais pas de quoi sera faite la soirée? A tantôt pour la suite (et fin )! " SERGIO
Info culturelle ( via internet ):
" Depuis le moyen âge, on désigne sous le nom de cagots toute une classe de malheureux, véritables parias, répandus naguère encore sur le versant septentrional de la chaîne des Pyrénées. Objets de l’aversion générale, les cagots passaient pour malsains : ils avaient, disait-on, l’haleine fétide, et de leur corps s’échappait une odeur repoussante, surtout quand le vent du midi soufflait ; leurs oreilles étaient arrondies, sans lobe, et l’on pouvait voir sur leur langue de petits grains semblables à ceux qu’on trouve sur la peau des porcs ladres. En même temps, il n’est pas de vice ou de crime dont on ne les crût capables : on les disait odieusement lascifs, présomptueux, hâbleurs, violents, cupides et de mauvaise foi ; on supposait qu’ils vivaient en relation avec l’esprit malin, qu’ils ensorcelaient les troupeaux et qu’en approchant du berceau des enfants, ils pouvaient, par leurs regards ou leurs caresses, les frapper de maladies incurables . Aussi les tenait-on prudemment à l’écart ..."
En fin de soirée j'ai eu Serge par l'intermédiaire de Whatsapp:
Voiçi donc le petit supplément et fin de l'article du mardi 16
-> Au souper il y avait 10 pèlerins à table et beaucoup de nationalités; 3 Français, 2 Polonaises, 1 Coréenne, un couple d'Italiens, un Belge ( notre Serge) et un autre qui a été hébergé alors qu'il avait passé la nuit dehors (?!)
Ils sont logés au presbytère chez le père Pierre qui leur avait préparé un plat portugais ... Sergio n'a pas vraiment apprécié, mais pas vraiment le choix, de plus que c'était DONATIVO ( pour rappel : on donne ce qu'on veut).
Il m'a rappelé qu'il change un peu d'itinéraire par rapport à ce qu'on avait préparé ; il prend la direction sud puis ouest, au lieu de ouest puis sud! comme nous l'avions prévu. J'en saurai plus tout à l'heure.
Voilà les articles sont remis à jour
Je suis arrivée à aujourd'hui : ce mercredi 17 MAI ! Ouf
Je vais pouvoir faire les lessives et retondre la pelouse qui a poussé et qui se fout que l'homme marche et que la voyageuse-blogueuse visite et écrit !
->mercredi 17/5 à 14 h 14 !
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| photo prise par Serge |
" Depuis le moyen âge, on désigne sous le nom de cagots toute une classe de malheureux, véritables parias, répandus naguère encore sur le versant septentrional de la chaîne des Pyrénées. Objets de l’aversion générale, les cagots passaient pour malsains : ils avaient, disait-on, l’haleine fétide, et de leur corps s’échappait une odeur repoussante, surtout quand le vent du midi soufflait ; leurs oreilles étaient arrondies, sans lobe, et l’on pouvait voir sur leur langue de petits grains semblables à ceux qu’on trouve sur la peau des porcs ladres. En même temps, il n’est pas de vice ou de crime dont on ne les crût capables : on les disait odieusement lascifs, présomptueux, hâbleurs, violents, cupides et de mauvaise foi ; on supposait qu’ils vivaient en relation avec l’esprit malin, qu’ils ensorcelaient les troupeaux et qu’en approchant du berceau des enfants, ils pouvaient, par leurs regards ou leurs caresses, les frapper de maladies incurables . Aussi les tenait-on prudemment à l’écart ..."
En fin de soirée j'ai eu Serge par l'intermédiaire de Whatsapp:
Voiçi donc le petit supplément et fin de l'article du mardi 16
-> Au souper il y avait 10 pèlerins à table et beaucoup de nationalités; 3 Français, 2 Polonaises, 1 Coréenne, un couple d'Italiens, un Belge ( notre Serge) et un autre qui a été hébergé alors qu'il avait passé la nuit dehors (?!)
Ils sont logés au presbytère chez le père Pierre qui leur avait préparé un plat portugais ... Sergio n'a pas vraiment apprécié, mais pas vraiment le choix, de plus que c'était DONATIVO ( pour rappel : on donne ce qu'on veut).
Il m'a rappelé qu'il change un peu d'itinéraire par rapport à ce qu'on avait préparé ; il prend la direction sud puis ouest, au lieu de ouest puis sud! comme nous l'avions prévu. J'en saurai plus tout à l'heure.
Voilà les articles sont remis à jour
Je suis arrivée à aujourd'hui : ce mercredi 17 MAI ! Ouf
Je vais pouvoir faire les lessives et retondre la pelouse qui a poussé et qui se fout que l'homme marche et que la voyageuse-blogueuse visite et écrit !
->mercredi 17/5 à 14 h 14 !
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