Voilà le but est atteint...
Le pèlerin est arrivé à LA FIN OFFICIELLE de son voyage !
Ses chemins ne menaient pas à Rome mais à PUENTE la REINA.
Mission accomplie ce jeudi de l'Ascension à 15 h35, sous une chaleur accablante.
Reçu le sms attendu:
"En place depuis 10 minutes. Chaleur énorme... bien marché! Depuis OBANOS, suis dans le troupeau!
Alberge sympa 15 euros (nuit et déj.). Wifi. Maintenant douche ."
Résumé de la dernière vraie étape : PUENTE la REINA = 31 km
Bien sûr Serge continuera encore à marcher vers st Jean-Pied-de-Port, mais cela c'est du bonus! Et moi, je continuerai le blog jusqu'à son retour, mais plus cool ! Enfin j'espère...
Pour ce soir, encore un peu tard, car avec Clémence en pension, j'avais de l'occupation.
Voici enfin le compte-rendu des news d'après les dires de notre Sergio national.
" On a démarré vers 7 h avec Stéphane, après 14 km, il me quittait comme prévu , pour prendre le bus et rejoindre Saragosse afin de retourner en avion jusque chez lui.
3 petites heures par des chemins de chèvres.
En tout cas ce n'était pas plat, comme le laissait croire les documents que nous avions.
"Celui qui a écrit cela n' a pas fait le chemin, ou alors en voiture ou en engin motorisé ! c'est super vallonné jusqu'après TIEBAS, d'où Stéphane est parti."
" Après, j'ai repris le chemin et je suis tombé dans la réalité. Je longeais l'autoroute à 20 mètres avec un boucan infernal... quel "bordel", j'avais un peu oublié que cela existait!
Quelques km plus loin, on passe en-dessous par un tunnel, puis on s'en écarte.
Ce qu'il y a de bien c'est que tous les 4 à 5 km, on trouve un village avec une fontaine.
A 12h30, je suis à ENERIZ, je suis bien, je mange là. Je me suis, comme hier, obligé à rester un long moment, car il faisait une chaleur de "biesse" (bête en wallon).
J'ai bu un coca-cola, puis suis reparti vers 13 h 30 et 3 km après j'étais à l'ermitage Santa Maria de Eunate (*)
Là, on avait débarqué un car d'Allemands d'un certain âge ! qui voulaient visiter, mais c'était impossible.
A OBANOS, je me suis bien hydraté à la fontaine, j'ai imbibé mon bandanas d'eau fraîche, car il y faisait une fournaise ! J'avais l'impression d'être une saucisse sur le grill. "
Tu te trompes c'est st Laurent qui est mort martyr sur un grill, pas saint Serge !
"C'est à OBANOS que les autres chemins de Compostelle se rejoignent déjà, là j'ai croisé la foule de pèlerins.
On reconnaîtra le fameux Christ que j'ai déjà photographié les autres années...
Mais, moi je voulais aller jusqu'à la fin de mon voyage-pèlerinage et j'ai continué les 2,5 km qui m'ont emmené jusqu'à PUENTE la Reina.
Là-bas je me suis permis de déguster une bière... chose rare mais comme j'étais content je m'en félicitais, ainsi que mon corps qui a accepté de m'amener jusque là, pas comme en 2016...
J'étais seul pour arriver à l'ultime de mon périple, aucun souci pour moi, j'étais heureux !
Demain, j'aurais le visage face au soleil, je vais bronzer !
Car jusqu'à maintenant je l'avais dans la nuque. Mon ombre était toujours devant moi, signe que j'allais dans la bonne direction!
Minuit 12
Le pèlerin est arrivé à LA FIN OFFICIELLE de son voyage !
Ses chemins ne menaient pas à Rome mais à PUENTE la REINA.
Mission accomplie ce jeudi de l'Ascension à 15 h35, sous une chaleur accablante.
PUENTE la REINA |
Reçu le sms attendu:
"En place depuis 10 minutes. Chaleur énorme... bien marché! Depuis OBANOS, suis dans le troupeau!
Alberge sympa 15 euros (nuit et déj.). Wifi. Maintenant douche ."
Résumé de la dernière vraie étape : PUENTE la REINA = 31 km
Bien sûr Serge continuera encore à marcher vers st Jean-Pied-de-Port, mais cela c'est du bonus! Et moi, je continuerai le blog jusqu'à son retour, mais plus cool ! Enfin j'espère...
Pour ce soir, encore un peu tard, car avec Clémence en pension, j'avais de l'occupation.
Voici enfin le compte-rendu des news d'après les dires de notre Sergio national.
Mon assiette pour le petit déjeuner ! Le seul à avoir ça ( LOVE!) ... Les autres ont eu paix, joie. ..etc |
" On a démarré vers 7 h avec Stéphane, après 14 km, il me quittait comme prévu , pour prendre le bus et rejoindre Saragosse afin de retourner en avion jusque chez lui.
3 petites heures par des chemins de chèvres.
En tout cas ce n'était pas plat, comme le laissait croire les documents que nous avions.
"Celui qui a écrit cela n' a pas fait le chemin, ou alors en voiture ou en engin motorisé ! c'est super vallonné jusqu'après TIEBAS, d'où Stéphane est parti."
Des bornes presqu'invisibles heureusement ce n'est pas souvent le cas |
" Après, j'ai repris le chemin et je suis tombé dans la réalité. Je longeais l'autoroute à 20 mètres avec un boucan infernal... quel "bordel", j'avais un peu oublié que cela existait!
Quelques km plus loin, on passe en-dessous par un tunnel, puis on s'en écarte.
Les coquilles de st Jacques, reconnaissables |
L'église d'ENERIZ où j'ai mangé |
Les ruines du château de TIEBAS |
A 12h30, je suis à ENERIZ, je suis bien, je mange là. Je me suis, comme hier, obligé à rester un long moment, car il faisait une chaleur de "biesse" (bête en wallon).
J'ai bu un coca-cola, puis suis reparti vers 13 h 30 et 3 km après j'étais à l'ermitage Santa Maria de Eunate (*)
Ermita de santa Maria de Eunate (12è S.) |
A OBANOS, je me suis bien hydraté à la fontaine, j'ai imbibé mon bandanas d'eau fraîche, car il y faisait une fournaise ! J'avais l'impression d'être une saucisse sur le grill. "
Tu te trompes c'est st Laurent qui est mort martyr sur un grill, pas saint Serge !
Le christ d'Obanos |
On reconnaîtra le fameux Christ que j'ai déjà photographié les autres années...
Le fameux pont de la Reine |
Mais, moi je voulais aller jusqu'à la fin de mon voyage-pèlerinage et j'ai continué les 2,5 km qui m'ont emmené jusqu'à PUENTE la Reina.
Là-bas je me suis permis de déguster une bière... chose rare mais comme j'étais content je m'en félicitais, ainsi que mon corps qui a accepté de m'amener jusque là, pas comme en 2016...
J'étais seul pour arriver à l'ultime de mon périple, aucun souci pour moi, j'étais heureux !
Demain, j'aurais le visage face au soleil, je vais bronzer !
Car jusqu'à maintenant je l'avais dans la nuque. Mon ombre était toujours devant moi, signe que j'allais dans la bonne direction!
Minuit 12
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